Et c'est de ce lieu très binaire et simple que tout émerge : je projette ma création à partir de moi-même, et là, ça pétille, c'est ressenti, ça vibre, c'est noir, blanc, vert, de toute les couleurs, sur toutes les gammes d'énergies possibles...ça fait boum, du chahut, des émotions et du réel...
Mais tout le travail que nous/je venons effectuer ici, c'est de redevenir l'émetteur, pas le récepteur...tout est là...
Et quand « ça » commence, il y a encore une strate de vérification, si je puis dire : je VOIS si je suis un émetteur d'amour ou si je véhicule encore d'anciennes énergies/informations de jugement concernant le monde ou autrui/MOI...
Quand je pense que les autres sont dangereux, ou violents, ou mauvais, il y a de suite un « oups, je ne suis pas émetteur d'amour" » :) D'ailleurs, dès que la notion même « d'un autre » est distillée dans ma psyché humaine, le « oups », il est là en lettre clignotante : il n'y a pas « d'autre », il y a MOI en nous...C'est VU, SU, DÉBUSQUÉ à la milliseconde. Et c'est toi/MOI que tu VOIS, pas l'autre...et au début, c'est toute la journée que tu observes si tu es cet émetteur d'amour, et tu te réalignes automatiquement si tu dévies d'une once...tu VEUX émettre cet amour, c'est ta nature unique, tu ne désires plus rien d'autre, tu te fiches du reste comme si ça n'existait plus...
C'est ta/MA responsabilité d'invibrer cet amour originel qui ne peut que donner sans rien recevoir...c'est ton seul sujet « d'étude », tu ne fais plus que ça et toooooouuuuuut ce qui était « avant », (les pas, les écrits, les structures, les concept et l'histoire) pour revenir à toi-même devient inutile, barbant, futile, creux...c'est terminé, tu as juste à savoir si tu es un émetteur d'amour de façon permanente, sans jamais sortir de cette ligne de non-temps...
C’est tout ce qu’il y a à comprendre, à retenir de ton chemin…pas besoin de lire les ebooks de Mesnet, tu peux oublier tout ce fatras de reconnexion et juste être cet émetteur de JE SUIS/J’AIME. Tu n’attends plus après un « retour » dimensionnel, des « gens » qui t’écoutent, te rendent ce que tu donnes et te comprennent…non, tu n’espères plus après une quelconque reconnaissance….TU/JE EMETS ! Emettre, diffuser, propager, répandre…en tant que créateur tu exsudes d’amour et la création (les gens, le monde, la société, le réel) n’a pas à te répondre, ça ne compte pas, ça n’est même plus une question, un doute, un manque, un besoin…ça n’existe pas la « réception » pour l’être de toutes les origines que tu/JE es, il n’y a que l’émission…il n’y a qu’un flux qui compte, le tien, celui qui part de toi et qui se perd dans le cosmos du vivant.
Alors ça fait quel effet d’être moi, en tant qu’émetteur ? Rien…ça ne fait rien…ça ne bouge pas, mais comme c’est/je le centre de tout ce qui est, ça commence par ton corps…tu te sens, là, au centre de ton cosmos physique. Tu es là en tant que présence nue, il n’y a rien autour, tu es l’immobilité abyssale, ça ne vibre pas, tu te perçois comme un point infime (tellement infime !) qui sait qu’il est lui-même, sans que ce soit un espace de conscience. C’est hyper simple comme présence…c’est moi, je suis là…ça écrase tout le reste, toutes les notions humaines, les attachements, les projections. Je ne suis même pas neutre, ou vivant, ou aimant, je suis juste moi…
Et une fois que je suis là, ce centre qui est moi, ça « part » vers l’extérieur, la création, et donc ça commence par ton corps de matière, tous tes corps, ça/je les fusionne : tous les corps explorés lors de « l’éveil/programmation », le corps de l’esprit, du double, du galactique, avec toutes la technicité propre à chaque corps, et bien ça n’en fait plus qu’un, le « nouvel humain »…et ce corps-là, dont tu es le centre, le concepteur, le créateur, il n’a qu’un seul but, celui d’être un émetteur d’amour, sous toutes ses formes…ton corps particulaire originel, il est ce que tu es, un émetteur…et en tant qu’émetteur, tu ne captes plus les énergies extérieures comme avant, elles ne peuvent plus t’impacter puisqu’elles n’existent plus…tu émets, c’est ta seule fonction.
Alors dans cet espace de création (ta matière), qui part de toi, le centre émetteur, il y a comme deux espaces distincts au début et ensuite, qui fusionnent eux aussi : d’abord, la seule pensée qui organise toutes les autres, c’est « je veux aimer, je veux être un émetteur d’amour »…et ensuite, il y a de multiples « je veux » : je veux être en pleine forme, je veux alléger mon corps, je veux tout ce qu’il y a de mieux pour moi/nous…ces « je veux », c’est comme une dernière planche de sécurité, un ancien réflexe/conditionnement, c’est une vérification de ce que ta nouvelle invibration (l’incarnation, c’est terminé, maintenant, tu t‘invibres), elle projette…
Petit à petit, ces « je veux » ils deviennent transparents, inutiles, ils n’ont plus vraiment lieu d’être donc ils s’amenuisent et disparaissent…tout vient alors de toi, ce « centre » au cœur de ta création, et tu n’as pas besoin de « vouloir » le mieux pour toi, tu navigues automatiquement dans des sphères où tu te donnes le plus grand, le plus judicieux, le plus beau, le plus doux, le plus intelligent…donc tout s’ajuste instinctivement à partir de là, ton corps, ton existence, ton abondance, ton espace-temps…
Témoignage dans un quotidien banal : il y a une guêpe qui entre dans ma chambre. Là, il y a moi qui fusionne Mesnet et la guêpe en tant que créateur émetteur de ces deux identités. Ce n’est pas un ressenti, une envie, une vibration, c’est moi en nous deux. Ensuite vient le « je veux » : je veux que la guêpe/moi sorte de ma chambre. Et ce « je veux », il provient de moi/nous et donc, il est sur la fréquence d’une émission d’amour…pas de peur, de rejet, une onde d’amour uniquement…à ce moment, tu ressens cette réalité, il y a énergie, vibration, dimension, conscience, qui provient de toi, ce centre….et pour finir, ce « je veux », il disparait, il n’est qu’une étape…au final, la guêpe/moi, elle n’entre plus dans ton espace, il n’y a plus de « trucs » qui piquent, qui mordent, qui attaquent…et ici, le « je veux », il a fusionné avec le « JE SUIS/J’AIME/JE VEUX », c’est la même chose, le même être : moi/toi/elle la guêpe
C’est dans cet espace que le JE VEUX fusionne avec le JE SUIS/J’AIME, car ce n’est pas Mesnet qui veut que la guêpe sorte de sa chambre, pour le bien-être de Mesnet, par peur de la guêpe…non, c’est moi qui suis Mesnet et la guêpe qui va générer un flux de vie, le meilleur pour les deux « parties » qui sont moi….c’est un acte d’amour cette création-là, ce n’est plus un choix : moi la guêpe je suis mieux dans le jardin que dans une chambre et moi Mesnet, je préfère être seule dans ma chambre…cet acte d’amour il est inné, il est une émission naturelle, qui ne contrôle plus rien, qui n’est lié à aucune réflexion consciente, et surtout pas à la peur de la guêpe…
Mais là, il faut entendre que ton corps, c’est LE corps…l’unique…celui de toutes les créations, de tous les systèmes solaires, de tous les êtres, de toutes les dimensions, de tous les temps…donc si ça va pour moi, si je suis moi, c’est que ça va pour tous, que tout le monde est moi…la fin du monde, le fait que certains « y sont » et d’autres « n’y sont pas », ça n’a plus aucun sens…je suis là, et je suis là pour chacun d’entre moi…j’émets cet amour pour tous/moi…quand tu deviens émetteur, ça englobe tout, absolument tout, ça ne laisse rien ni « personne » derrière …
Voilà…il y a bien un éveil, qui est en fait une reprogrammation neuronale de ma personnalité physique, mais une fois que cet ajustement est effectué, il n’y a plus rien d’autre que moi, en tant qu’émetteur absolu…ce qui est puissant, c’est que tu peux éliminer toute ta création ressentie, là, autour de ce point/moi que tu es…tu sais que tout ce qui est émis à partir de toi-même, ta matière, tes corps, tes cosmos, tu peux les annihiler et tu seras quand même toujours là, toi l’émetteur de ce qui est émis…et là tu vois qu’il n’y a aucun vide, que le vide ça n’existe pas…il y a juste moi/toi…
C'est la conclusion...la fin de ce chemin...ce qui advient après « ça/MOI », c'est une évidence sur laquelle il n'y a plus rien à dire :)
La petite histoire du "qu'est-ce que tu veux ?"...une amie m'a posé une question par mail...je vivais une période difficile dans ma vie de femme, j'étais perdue dans mon couple, je voulais aider, materner encore...je lui parlais de "lui", de ce qui serait bon pour "lui", et elle a fini par me demander : "mais toi, qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu veux pour toi ?". Cette question est devenue virale. J'en ai parlé à deux amies, et pour elles aussi, la question est devenue obsessionnelle. Cela a duré plusieurs semaines, et les réponses étaient multiples mais floues...jusqu'à mon apocalypse...la douleur fut tellement intense, que cette question a trouvé réponse, en un instant, comme un passage : je veux être amour. C'est tout ce qui venait, c'est tout ce que je voulais...et cette fréquence, c'est MOI la cellule originelle qui l'impulse...d'un coup JE suis là, JE vibre d'amour...
Le "quest-ce que tu veux" n'est pas une question, mais LA fréquence en fin de parcours spirituel : plus de travail, de questions, juste une seule envie : être en amour. Cela fait passer tous les projets humains au second plan, mais le paradoxe est que dès lors que cet ultime choix est effectué, tu peux réaliser tous tes projets. Mais d'abord, tu dois vibrer l'amour, ne faire que cela, ne choisir que cela, avant ta famille, avant ton travail, avant le monde....
Mesnet Joséphau-Charrier
MOI = JE = nous = cellule originelle
2021
Attention : ces textes sont anciens, ils représentent une réalité momentanée, souvent obsolète quelques années plus tard. Ainsi, parcourir l'ensemble de mes blogs dans un moment présent absolu.